Le comité des créanciers de la Zambie est parvenu à un accord historique pour restructurer les dettes du pays, en marge du sommet de la « Nouvelle charte de la finance mondiale » tenu à Paris, qui réunit de nombreux chefs d’Etat africains, ainsi que des responsables de grandes organisations internationales et institutions financières, cet accord représente une reconnaissance des efforts considérables déployés par la Zambie pour relancer son économie et mettre en œuvre un programme de réformes ambitieux, et il est également le résultat d’un travail approfondi entre les créanciers et la Zambie, dans lequel la France et le « Club de Paris » des créanciers ont joué un rôle central et auquel ont également contribué la Chine (coprésidente du comité des créanciers) et l’Afrique du Sud (vice-président du comité des créanciers).
Cet accord intervient en marge du Sommet mondial de la finance dans la capitale française, Paris, qui vise à jeter les bases d’un nouveau système financier plus juste et plus solidaire, pour répondre aux défis mondiaux communs, notamment la réduction de la pauvreté, la lutte contre le changement climatique, et la protection de la diversité environnementale, le président français Emmanuel Macron et les chefs d’État et de gouvernement participant à cet événement important espèrent que les objectifs de ce sommet seront atteints, et qu’un nouveau consensus se construira pour un système financier mondial plus solidaire qui permettra de formuler les principes d’avenir réformes et tracer la voie vers un partenariat financier plus équilibré entre le sud et le nord, ouvrir la voie à la conclusion de nouveaux accords pour réduire le problème de l’aggravation de la dette et permettre à davantage de pays d’obtenir les financements dont ils ont besoin pour investir dans développement durable, mieux préserver la nature, réduire les émissions mondiales et protéger les populations des crises environnementales, en particulier dans les zones les plus vulnérables aux crises.
