Le tribunal correctionnel de Béjaïa a planifié une nouvelle session de jugement des anciens et actuels responsables du port de Béjaïa dans une affaire de corruption qui secoue cette institution portuaire. Le tribunal de première instance a fixé le 13 juillet comme date du procès pour un ancien directeur général du port de Béjaïa et un autre responsable toujours en poste, présumés impliqués dans l’affaire n° 3252/23. Les accusations portent sur l’octroi injustifié de prêts financiers aux travailleurs, puisant dans le budget du port.
Selon les documents détenus par le ministère public, les deux accusés sont poursuivis pour le délit d’exploitation intentionnelle du poste, en violation des lois et règlements, dans le but d’obtenir indûment des avantages. Ces chefs d’accusation sont conformes à l’article 01/06 de la loi de prévention et de lutte contre la corruption. Des convocations ont été envoyées à plusieurs témoins, dont deux anciens membres du conseil d’administration du port de Béjaïa, pour assister à l’audience du 13 juillet en tant que parties rapportant l’affaire de corruption.
Cette affaire a fait l’objet d’enquêtes judiciaires approfondies, au cours desquelles de nombreux anciens membres du conseil d’administration et du comité des services sociaux ont été interrogés. Après de longues séances d’enquêtes, un ancien directeur général du port et un autre responsable ont été inculpés, et le juge d’instruction a décidé de renvoyer le dossier au tribunal correctionnel.
