Le chef de l’opposition kenyane, Raila Odinga, a annulé un rassemblement dans la région de Kamukongi à Nairobi, affirmant qu’il souhaitait éviter davantage de violence, Odinga a de nouveau appelé le gouvernement à annuler les hausses d’impôts et a condamné la police, l’accusant de plusieurs fusillades, agressions et harcèlement de ses partisans.
Deux personnes auraient été tuées lorsque des manifestants ont pris d’assaut un poste de police et y ont mis le feu et un autre homme est mort après qu’une camionnette de police a été attaquée le long de l’autoroute de Nairobi à Mulongo, à la périphérie de la ville, tandis que des groupes de défense des droits de l’homme ont accusé la police kenyane d’avoir fait un usage excessif force, pendant ce temps, 53 enfants ont été emmenés dans un hôpital de la capitale kenyane, Nairobi, après avoir perdu connaissance lorsque la police a lancé des gaz lacrymogènes dans leur classe pendant les manifestations. Le Dr Arun Chikoku, propriétaire de l’Eagle Nursing Hospital, a déclaré avoir réussi à stabiliser les enfants, qui étaient à l’hôpital depuis environ quatre heures. La police a utilisé des gaz lacrymogènes dans plusieurs villes, dont Mombasa et la capitale, Nairobi, perturbant les transports et les entreprises à travers le pays.
Les organisateurs de la manifestation demandent l’abrogation d’une nouvelle loi qui double les taxes sur les carburants et impose une taxe d’habitation de 1,5 % aux employés, mais le gouvernement affirme que la mesure est nécessaire pour résoudre les problèmes de remboursement de la dette et créer des emplois pour les jeunes chômeurs.
