La Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la première institution multilatérale de financement du commerce en Afrique, annonce que l’agence mondiale de notation de crédit Moody’s a maintenu sa note à Baa1 dans son analyse de crédit annuelle, avec des perspectives classées comme stables. L’agence détermine sa notation pour les supranationales sur la base de trois critères : l’adéquation du capital, la liquidité, le financement et la force du soutien des membres.
Moody’s note que le profil de crédit d’Afreximbank est « soutenu par son rôle essentiel sous l’égide de l’Union africaine qui lui rapporte des injections de capitaux récurrentes… parallèlement à la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain ». De plus, l’apport continu de nouveaux capitaux par les États membres de la Banque est cité, car il « donne à Afreximbank une flexibilité accrue sur son bilan pour naviguer dans un environnement opérationnel difficile au milieu des répercussions économiques et financières d’une inflation plus élevée et de conditions monétaires plus strictes à l’échelle mondiale », Moody’s cite les atouts de crédit d’Afreximbank comme étant une institution africaine spécialisée dans le financement du commerce avec une niche, soutenant la performance des actifs ainsi qu’une rentabilité solide et un accès au marché à des taux favorables.
Le professeur Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a déclaré : « Afreximbank est ravie de maintenir sa cote de crédit positive de Moody’s, qui reflète l’approche disciplinée de la Banque en matière de bilan et de santé financière, ainsi que sa capacité à remplir son mandat même en période d’incertitude et d’instabilité macroéconomiques, l’approche créative et prudente d’Afreximbank vis-à-vis de son propre financement ainsi que sa base de capital solide lui ont permis d’intervenir pour aider les économies des États membres alors qu’une combinaison de conflits mondiaux, les effets persistants de la pandémie et les perturbations croissantes de la chaîne d’approvisionnement mondiale menacent le rythme et échelle de développement ici en Afrique.