Il y a 20 ans, lors de l’édition 2003, le stade Alphonse Massamba-Débat avait été choisi pour abriter la plus grande scène du Festival Panafricain de Musique, que le Congo n’a pas accueilli depuis 2015 en raison de la crise économique et du Coronavirus, « Nous sommes vraiment ravis que le Fespam revienne. Parce que nous avons participé aux éditions précédentes. Nous sommes très heureux qu’il revienne. Nous avons créé de nouvelles danses et de nouvelles scènes, et c’est un tout nouveau spectacle », dit-il.
Les mélomanes pourront également profiter des prestations des chœurs Gospel, eux aussi ravis de retrouver le Fespam, « Au fait, la Fespam est comme une mère qui a tant voyagé et laissé ses enfants derrière elle. Les enfants se sont tellement plaints revenez et embrassez-les », déclare Louange Magnifique Makosso, guitariste de Gospel, il s’agit notamment des tambours royaux du Ghana, du violon traditionnel du Togo, de l’archet musical de l’Angola et du cordophone emblématique des contes et légendes du Bassin du Congo, l’expert culturel sénégalais Alioune Diop apprécie pleinement la valeur de ces instruments, « C’est quelque chose de fondamental. Je vois les instruments traditionnels comme une base d’identité, une expression forte et vivante. Tout part de l’aspect traditionnel. Les instruments traditionnels jouent le rôle de nous guider vers d’autres horizons, d’autres nations et d’autres cultures pour échanger », a-t-il dit.
Pour la relance de cette année, les organisateurs du Fespam ont mis en place des lieux de divertissement dans les quartiers populaires, comme celui-ci à Mayanga de l’autre côté de la rivière Djoué. La Rumba est certes célébrée, mais le Gospel a aussi sa place.