Société

En Algérie, même des nourrissons sont impliqués dans des crimes

La toile complexe de la progression ou du retard d’une société repose solidement sur une pierre angulaire : sa culture et son héritage intellectuel et industriel. La question cruciale de pourquoi certaines nations avancent alors que d’autres semblent piétiner trouve sa réponse dans cette singularité. L’ignorance, la distorsion et la confusion sont autant d’obstacles répandus au sein de la mentalité algérienne. Paradoxalement, le vol et la trahison y ont parfois été perçus comme des traits d’intelligence et de bravoure.

« Le Voleur, Icône d’Intelligence ? » Une mentalité erronée perdure, où le voleur s’approprie tout, indépendamment de la propriété réelle, tandis que l’idée qu’un tel comportement puisse être le signe de bravoure ou d’intelligence demeure perturbante. Cette conception a enraciné ses fondations dès l’enfance. L’Algérie semble avoir forgé une dynamique où tout individu, quels que soient son âge et son statut, peut participer à des actes criminels, une réalité qui s’est presque transformée en source de fierté.

Prenant place dans ce contexte, le tribunal correctionnel du Conseil judiciaire de Boumerdes en Algérie a tranché dans une affaire liée à la contrebande de médicaments et de stupéfiants locaux. Cette affaire a mis en scène une femme trentenaire, mère célibataire de trois enfants. Les maillons de cette intrigue impliquent également son amant et une infirmière du Centre Hospitalo-Universitaire Mustapha Pacha.

La trame se tisse à partir d’informations fournies aux services de sécurité, signalant une activité suspecte liée à la contrebande de substances prohibées, incluant des drogues, des pilules hallucinogènes locales et des produits liés à l’avortement, ainsi que du matériel médical illicite. Agissant en réponse à ces renseignements, les forces de l’ordre ont mis en place une embuscade. La protagoniste a été prise en flagrant délit, transportant une quantité substantielle de stupéfiants, d’une valeur de 70 millions de centimes. Elle avait un bébé avec elle et un sac qui prétendument contenait des vêtements pour l’enfant. Les fouilles ont révélé des articles prohibés dissimulés dans les couches du bébé, parmi les vêtements du sac. L’arrestation s’est ensuivie, et l’accusée a reconnu les accusations portées contre elle, fournissant des aveux détaillés au cours de l’enquête.

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La pièce maîtresse de cette affaire, son amant, a également été appréhendée. Pourtant, une infirmière de l’Hôpital Mustapha Bacha, également impliquée, demeure en cavale. Son identité originelle est encore inconnue, l’accusée initiale ne la désignant que par le nom de « Jamila », qui s’est révélé être un pseudonyme. L’infirmière demeure insaisissable, ajoutant un voile d’énigme à cette affaire complexe.

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