Des milliers de partisans de la junte militaire au Niger ont manifesté devant la base militaire française de la capitale, Niamey, pour dénoncer les pressions africaines et françaises sur les putschistes, des médias locaux, africains et français, dont « First Neger », « Le Direct Info », « Tribune Ouest » et « France 24 », ont diffusé des clips vidéo dans lesquels des milliers de citoyens nigériens apparaissaient alors qu’ils se rassemblaient devant la base française de Niamey .
Les manifestants ont scandé des slogans dénonçant l’ingérence occidentale dans les affaires intérieures de leur pays, notamment française, et les pressions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, scandant : « A bas la France, que la CEDEAO règne », beaucoup au Niger considèrent que la France, l’ancien colonisateur de leur pays, n’a pas le droit de s’immiscer dans leurs décisions souveraines, et disent que les putschistes ont agi pour se débarrasser de l’influence de Paris dans leur pays et de son contrôle sur leurs capacités, ils considèrent également que la « CEDEAO » représente un outil entre les mains de la France, et n’est pas autorisée à s’immiscer dans les affaires intérieures du Niger, car c’est un pays souverain, des appels ont été lancés tôt vendredi matin pour manifester dans la capitale, Niamey, en soutien aux putschistes et contre les décisions de la CEDEAO et sa menace d’intervention militaire pour chasser les militaires du pouvoir.
Cela survient au lendemain d’un sommet des dirigeants de la CEDEAO dans la capitale nigériane, Abuja, qui a conclu dans sa déclaration de clôture qu' »aucune option ne doit être exclue pour résoudre la crise nigérienne, y compris le recours à la force en dernier recours », avant le sommet, le général Abdul Rahman Chiani, qui a dirigé le coup d’État militaire, a dévoilé un cabinet de transition composé de 21 ministres, dont des officiers de l’armée et des civils, le 30 juillet, la CEDEAO a donné au conseil militaire du Niger un délai qui a expiré dimanche dernier pour libérer le président Mohamed Bazoum et le rétablir au pouvoir, après qu’il a été renversé par un coup d’État militaire le 26 du même mois.