La politique actuelle de Paris répond à ses divergences avec la Tunisie, le Maroc et l’Algérie dues à la réticence des consulats de ces pays à délivrer les autorisations nécessaires pour expulser leurs ressortissants d’immigrés illégaux du territoire français vers leur pays d’origine, faute de quoi il est difficile pour les déportations d’avoir lieu, des citoyens tunisiens ont organisé un sit-in devant l’ambassade de France dans la capitale, Tunis, pour protester contre le rejet de leurs demandes d’obtention de visas de voyage pour rejoindre leurs familles, confirmant qu’ils remplissaient toutes les conditions et procédures requises.
« Nous sommes venus ici pour régler notre situation et obtenir les papiers nécessaires pour voyager pour rejoindre nos épouses françaises », a déclaré l’un des manifestants, notant que les raisons invoquées par l’ambassade indiquent que leur mariage est un faux mariage ou que les papiers du dossier sont forg, ce refus répété s’explique par la décision de Paris à l’automne 2021 d’imposer de nouvelles restrictions à l’octroi de visas aux demandeurs des pays du Maghreb arabe notamment.
L’année dernière, 48,2% des 400 000 demandes de visa Schengen en provenance d’Algérie ont été rejetées, et le taux de rejet au Maroc a dépassé 30% sur un total d’environ 423 000 demandes. La Tunisie a enregistré environ 30,3% des cas de refus sur environ 200 000 demandes, selon une étude réalisée par le site « Schengen Visa ».
La politique actuelle de Paris vient en réponse à ses différends subsistants avec les trois pays en raison de la réticence des consulats de ces pays à délivrer les autorisations nécessaires pour expulser leurs ressortissants d’immigrants illégaux vers le territoire français, sans lesquelles il est difficile pour les expulsions de prend place.