Politique

Un référendum pour déterminer le statut des terres contestées entre le Tigré et l’Amhara

Le ministre éthiopien de la Défense a déclaré que l’Éthiopie envisage d’organiser un référendum pour déterminer le statut des terres contestées entre les régions du Tigré et d’Amhara du pays, le gouvernement s’est également engagé à dissoudre ce qu’il a appelé une « administration illégale » dans la région administrée par Amhara, ce qui pourrait entraîner une nouvelle réaction de la part d’anciens alliés dans la guerre civile du pays de 2020 à 2022, Abraham, originaire du Tigré mais resté fidèle au gouvernement fédéral pendant la guerre civile, a écrit sur sa page Facebook que des efforts sont en cours pour permettre aux personnes de ces régions qui ont été déplacées par le conflit de rentrer chez elles.

Il a ajouté que le statut des territoires serait décidé par référendum « lorsque notre peuple sera prêt, et sans aucune pression de qui que ce soit », les commentaires du ministre de la Défense Abraham Pillay sont les plus clairs du gouvernement à ce jour sur ses projets pour la région contestée, des terres agricoles fertiles officiellement connues sous le nom de Tigré occidental, où ont eu lieu certains des combats les plus féroces de la guerre, ces déclarations sont susceptibles d’alimenter les plaintes des Amhara selon lesquelles les autorités fédérales auraient tourné le dos aux Amhara, dont les forces se sont emparées du territoire tout en apportant un soutien militaire aux Forces de défense nationale éthiopiennes contre les forces rebelles du Tigré.

Ces griefs sont à l’origine des combats qui ont éclaté à la fin du mois dernier entre l’armée éthiopienne et les milices locales à travers l’Amhara et ont incité le gouvernement à déclarer l’état d’urgence.

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La plupart de ceux qui ont fui la région contestée s’identifient comme étant du Tigré, alors que la région est actuellement sous le contrôle des forces et des administrateurs Amhara, les nationalistes amhara s’opposent à l’idée du référendum, le considérant comme un moyen inapproprié de déterminer le statut de la région sur laquelle ils disent avoir un droit historique clair.

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