Au moins 12 personnes ont été kidnappées lors de deux incidents distincts dans le nord du Nigeria, ont indiqué des responsables et des témoins. Lors du premier incident, quatre personnes ont été kidnappées par des assaillants inconnus. Le responsable local Mohamed Bukeum a déclaré que parmi les personnes enlevées se trouvait le chef du village de Nasarawa-Borkolo, dans l’État de Zamfara, au nord-ouest du Nigeria, Bokeum a déclaré que les autres victimes étaient trois agriculteurs locaux et que les assaillants avaient exigé une rançon, sans fournir plus de détails.
Lors d’un autre incident, des militants de Boko Haram ont kidnappé huit agriculteurs dans le village de Maywa, à environ trois kilomètres de Maiduguri, capitale de l’État de Borno, au nord-est du Nigeria, Muhammad Jaida, qui a réussi à échapper aux assaillants, a déclaré avoir vu les rebelles encercler les agriculteurs alors qu’ils travaillaient dans leur ferme. Il a ajouté : « Quand je les ai vus, j’ai commencé à courir avec les autres, en quête de sécurité. Heureusement, j’ai réussi à m’enfuir mais le reste de mes collègues ont été capturés par Boko Haram, Grima Abubar et Boker Kachallah, proches de certaines des victimes, ont confirmé l’attaque, ajoutant que les rebelles avaient exigé une rançon, sans fournir plus de détails. Des gangs armés, souvent qualifiés localement de bandits, ont ravagé le nord-ouest du Nigeria ces dernières années, kidnappant des milliers de personnes, en tuant des centaines et rendant dangereux les déplacements par voie terrestre ou les activités agricoles dans certaines régions.
Pendant ce temps, Boko Haram a libéré 49 femmes kidnappées plus tôt dans la semaine près de Maiduguri après qu’un responsable gouvernemental ait payé une rançon pour leur libération, deux victimes ont déclaré à Reuters que les femmes avaient été arrachées à leurs fermes mardi matin dans le village de Chuai Kaori, à la périphérie de Maiduguri. « Nous avons tous été libérés à minuit après que Boko Haram a déclaré que nos familles avaient obtenu notre libération après que leurs demandes aient été satisfaites », a déclaré l’une des victimes.
