Economie

Les prix élevés et l’échec du régime militaire dans tout les domaines vont précipiter l’explosion de la situation en Algérie

Un mécontentement général gronde depuis un certain temps déjà, mais récemment, la colère sociale en Algérie a atteint de nouveaux sommets. Les discours acerbes imprègnent les conversations quotidiennes des gens, accompagnés de plaintes incessantes concernant les prix élevés et les difficultés économiques. Le week-end dernier, ce climat de tension a culminé avec des appels à des manifestations de protestation qui se sont déroulées dans plusieurs villes et régions du pays.

Ces manifestations et marches de protestation ont été soutenues par divers partis politiques ainsi que par des organisations telles que l’Association algérienne des droits de l’homme et d’autres groupes de défense des droits civiques. Tous attirent l’attention sur la flambée des prix sans précédent, la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, l’aggravation de la pauvreté et les inégalités sociales et régionales. Cela survient alors que le gouvernement persiste à suivre les mêmes politiques qui prévalent depuis des décennies, malgré la succession de crises.

Bien que les manifestations ne soient pas une nouveauté en Algérie, cette fois-ci, elles suscitent une question lancinante qui pourrait sembler exagérée pour certains : l’Algérie est-elle en train de se diriger vers une explosion sociale ? Cependant, les autorités sécuritaires ont systématiquement étouffé ces rassemblements sous prétexte de « maintenir l’ordre public ». Cette réaction a transformé les protestations contre la hausse des prix alimentaires en un cri dénonçant la répression et la violation de la liberté d’expression, des actions incompatibles avec les principes constitutionnels. Parallèlement à ces événements, l’échec du régime militaire à rejoindre l’organisation BRICS a ajouté au mécontentement général. La réponse policière face aux protestations a intensifié la colère du peuple algérien, qui réclame la libération des prisonniers politiques, en particulier ceux impliqués dans des activités liées à la liberté d’expression, dont des journalistes, des blogueurs et des défenseurs des droits de l’homme.

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