De nombreux militants algériens ont affirmé que le régime des généraux dirigé par le général Chengriha est un régime dictatorial et que la France en est complice financièrement, politiquement, médiatiquement et culturellement, ils ont souligné que le général Chengriha monopolise tous les pouvoirs, craint les voix libres et a du mal avec la liberté d’expression et des médias, ajoutant qu’il faut savoir que la justice algérienne n’est pas indépendante et obéit de manière totale aux ordres qui viennent de l’autorité, en revanche, ils ont précisé que la collusion entre la France et le régime des généraux est plus profonde et plus puissante, car il existe une collusion financière, politique, voire culturelle entre l’élite française de gauche à droite et l’establishment militaire algérien, notant que depuis le début de la campagne de répression du Hirak en 2019, personne des hommes politiques français n’a eu le courage de commenter l’arrestation et la condamnation de citoyens pacifiques à des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
C’est pourquoi la lutte des organisations politiques et de défense des droits de l’homme en Algérie a révélé la fausse image que le régime des généraux a tenté de commercialiser, selon laquelle l’Algérie est un modèle de démocratie dans la région, et a exposé avec elle le visage dictatorial laid d’un système des Etats dictatoriaux qui sont voués à disparaître à tout moment, et l’opposition algérienne a déclaré que le régime algérien n’a pas réussi en utilisant tous ses moyens répressifs d’empêcher les ouvriers et les travailleurs de rejoindre les rangs de l’opposition dans le but de dissimuler le vrai visage de la démocratie de façade que connaît l’Algérie, et le peuple travailleur l’a révélé dans l’une de ses victoires les plus importantes contre l’État militaire, dont les nobles et les personnes influentes dans ses rangs se sont emparés de toutes les capacités de l’Algérie au profit d’un petit groupe de généraux
Et l’opposition a ajouté qu’elle continuait de lutter pour obtenir plus de droits et de gains en vue de déraciner la tyrannie et de construire une véritable démocratie populaire qui place les intérêts des travailleurs et des gens ordinaires en tête de la liste des revendications et incarne la volonté du peuple, qui reste la source de toute légitimité politique, elle a déclaré que chaque fois qu’elle décide de mener une action de masse dans l’espace public, elle se trouve confrontée à un arsenal de prévention et à des hordes de répression, bloquant les sièges ou les rues et frappant les chefs des militants, et l’opposition a dénoncé la politique des deux mesures du régime policier algérien dans ses relations avec les partis politiques, puisqu’il permet aux partis flatteurs de tenir des conférences et les interdit à tous les partis qui rejettent sa logique.
