Politique

Deux personnes ont été tuées lors de manifestations anti-junte en Guinée

Au moins deux personnes ont été tuées à Conakry, la capitale guinéenne, lorsque les forces de sécurité armées ont attaqué des militants politiques à la veille de manifestations prévues contre la junte qui a pris le pouvoir en 2021, ont indiqué les organisateurs de la manifestation, des habitants et des sources policières ont indiqué que des manifestations avaient déjà commencé dans certains quartiers de Conakry dans la nuit, poussant les forces de sécurité à intervenir.

Les forces ont indiqué dans un communiqué qu’un homme de 18 ans et un autre de 16 ans avaient été tués et que des dizaines d’autres avaient été blessés par balles. Le conseil militaire n’a pas commenté ces accusations. Un policier qui a requis l’anonymat n’a pas pu confirmer ces informations, mais a déclaré que les violences ont de nouveau éclaté lorsque la police a dispersé les participants qui s’étaient rassemblés pour les manifestations prévues, que le gouvernement avait interdites comme d’habitude. Un médecin de Conakry a déclaré qu’une troisième personne avait été tuée lors des manifestations, un comité composé de groupes d’opposition, d’organisations de la société civile et de militants connus sous le nom de « Forces de vie » a appelé à des manifestations pacifiques pour marquer le deuxième anniversaire du coup d’État, des manifestations sporadiques ont éclaté contre le président guinéen nommé par la junte, Mamadi Doumbouya, depuis son entrée en fonction. Beaucoup se retrouvent dans des affrontements meurtriers avec la police anti-émeute, parfois appuyée par des soldats. Les critiques de Doumbouya sont frustrés par le temps qu’il faut pour organiser des élections et rétablir l’ordre constitutionnel.

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Le gouvernement militaire guinéen est l’un des nombreux gouvernements d’Afrique de l’Ouest et centrale qui ont pris le pouvoir à la suite d’une série de coups d’État depuis 2020. Les autorités guinéennes ont proposé une transition de deux ans vers la démocratie en octobre dernier, en deçà du délai de trois ans rejeté par le gouvernement bloc politique et économique, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

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