Samedi, les dirigeants des 20 pays les plus puissants du monde ont entamé un sommet annuel dans la capitale indienne, New Delhi, pour accorder à l’Union africaine un statut de membre permanent, dans le but d’augmenter la représentation du groupe, mais le groupe reste confronté à de profondes divisions sur la guerre en Ukraine, les pays occidentaux cherchant à condamner fermement la Russie, tandis que d’autres pays exigent que le groupe se concentre sur les questions économiques.
Le président américain Joe Biden et d’autres dirigeants du G20 se rencontreront pour ce sommet de deux jours dans un nouveau centre de conférence de 300 millions de dollars appelé Bharat Mandapam, situé en face d’un fort en pierre du XVIe siècle, les entreprises, magasins, bureaux et écoles de la ville de Delhi, qui compte 20 millions d’habitants, ont été fermés et la circulation a été restreinte dans le cadre des mesures de sécurité visant à garantir la facilité de déplacement pour la réunion de plus haut niveau organisée par le pays. Les bidonvilles ont été démolis et les rues ont été débarrassées des chiens et des singes errants, dans ses déclarations lors de l’ouverture du sommet, le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé l’Union africaine, représentée par son président Razali Ousmani, à s’asseoir à la table des dirigeants du G20 en tant que membre permanent, on s’attend à ce que l’Occident domine le sommet en l’absence du président chinois Xi Jinping et de l’envoi du Premier ministre Li Qiang pour représenter la Chine, et le président russe Vladimir Poutine n’a pas non plus participé au sommet.
Parmi les dirigeants participant au sommet figurent le président américain Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le Premier ministre japonais Fumio Kishida et d’autres.