Le président du Conseil de souveraineté soudanais, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, a critiqué la lettre envoyée par le commandant des forces de soutien rapide à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, dans une interview accordée aujourd’hui samedi 23 septembre à la chaîne américaine « Al-Hurra », Al-Burhan a décrit la menace du commandant des Forces de soutien rapide d’établir un gouvernement séparé comme étant destinée à la consommation médiatique. Les forces de soutien combattent et tuent des citoyens à El Geneina et Khartoum et pillent leurs biens », soulignant en même temps que le peuple soudanais tout entier est touché par la guerre, car la dévastation et la destruction sont partout.
Le chef du Conseil de souveraineté soudanais a appelé la communauté internationale à classer les Forces de soutien rapide comme « organisation terroriste », il a expliqué que le Conseil de souveraineté soudanais, depuis avril 2019, a présenté ses promesses et engagements de remettre le pouvoir aux civils à travers un gouvernement purement civil qui supervise la tenue des élections… notant que la tenue des élections est liée à la fin du pouvoir la guerre et la situation sécuritaire dans le pays, Al-Burhan a confirmé qu’il n’y a plus ce qu’on appelle les « Forces de soutien rapide » au Soudan, expliquant que ce qui existe est une force rebelle combattant l’État et commettant des crimes de guerre, à cet égard, le président du Conseil de souveraineté soudanais a appelé les pays du monde à aider le gouvernement soudanais à mettre fin aux crimes commis contre le peuple soudanais.
Al-Burhan a ajouté que les voies diplomatiques travaillent toujours pour communiquer avec les États-Unis, exprimant son espoir que les sanctions américaines affecteront toutes les forces de soutien rapide et tous ceux qui leur sont affiliés.