Société

Le drame des déplacés à la frontière soudano-égyptienne

La vidéo, filmée dans la cour d’une école transformée en abri dans la ville de Wadi Halfa au nord du Soudan, montre des dizaines de Soudanais déplacés, coincés entre la guerre et la frontière, incapables de traverser la frontière nord vers l’Égypte et d’échapper à la guerre cela dure depuis cinq mois au Soudan, près de 25 000 personnes déplacées attendent dans la ville, selon des militants, dans l’espoir d’être autorisées à entrer en Égypte et d’échapper à la guerre qui a éclaté le 15 avril entre l’armée soudanaise dirigée par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide dirigées par par le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo.

Sur le million de Soudanais ayant cherché refuge dans les pays voisins, 310 000 ont pu entrer en Égypte. Mais des milliers de personnes attendent toujours à la frontière, Arif Al-Zubair, un architecte de 36 ans qui a fui à Wadi Halfa au cours du premier mois de la guerre, déclare : « J’ai perdu mon passeport et j’en attends un nouveau depuis la mi-mai. »

Au début de la guerre, seuls les hommes de moins de 50 ans avaient besoin d’un visa pour entrer en Égypte, et les femmes et les enfants pouvaient traverser le pays sans visa. Mais les autorités égyptiennes ont par la suite durci les conditions pour limiter le flux de réfugiés, Uday Muhammad, coordinateur d’un groupe de groupes qui se sont portés volontaires pour organiser la vie des personnes déplacées à Wadi Halfa, déclare : « Selon les derniers chiffres, 8 150 personnes déplacées résident dans 53 centres d’hébergement de la ville», il a ajouté : « Plus de 15 000 personnes vivent dans des familles d’habitants de la ville ou louent des appartements ».

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Le commandant de l’armée soudanaise met en garde aux Nations Unies contre l’expansion du conflit dans la région, Human Rights Watch affirme que les règles strictes de l’Égypte en matière d’octroi de visas et la lenteur de leur délivrance constituent « une violation des normes internationales, car elles imposent une période d’attente déraisonnable, qui met en danger les demandeurs d’asile ».

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