Les prêts chinois ont considérablement diminué au cours des deux dernières années, contrairement à la hausse des deux dernières décennies. Ce rapport discute des raisons de ce déclin, en plus de 20 ans, la Chine a réussi à occuper une position de leader en Afrique en termes d’activité économique, notamment en matière de prêts destinés au financement de projets d’infrastructures, grâce aux besoins mutuels des deux parties et à la prise de distance de Pékin des enjeux et problèmes internes des pays africains, ce qui lui a permis de promouvoir la confiance et l’approfondissement du partenariat avec ces pays.
La Chine a utilisé plusieurs armes pour atteindre ses objectifs d’investissement en Afrique. Les plus importants sont le Forum sur la coopération sino-africaine, créé en 2000, et le Conseil commercial Chine-Afrique, créé en 2004, les rapports de la Banque mondiale indiquent que les prêts de la Chine aux pays africains se sont élevés à environ 696 milliards de dollars sur 20 ans, tandis que les rapports sur les marchés de la dette en Afrique estiment que le continent était la destination d’environ 12 % du total des opérations de prêt international de la Chine aux secteurs public et privé, ces rapports indiquent que le total des prêts chinois aux pays du continent a doublé environ 5 fois entre 2000 et 2020, tandis que les fonds chinois étaient destinés à investir dans les infrastructures, malgré l’augmentation des prêts chinois à l’Afrique depuis deux décennies, des études récentes du Fonds monétaire international indiquent que l’Afrique a besoin d’environ 285 milliards de dollars pour achever ses infrastructures vitales.
Elle a également indiqué qu’une vingtaine de pays africains sont exposés à des risques de surendettement, puisque leur ratio d’endettement dépasse 50 % du PIB, et qu’environ 20 % de la dette extérieure africaine est due à la Chine, selon le FMI, dix pays africains sont considérés comme les plus endettés envers la Chine.
