Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a déclaré, dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, que « la Tunisie n’acceptera pas la réinstallation clandestine de migrants irréguliers », le ministre a ajouté que la Tunisie, en retour, condamne « toute exploitation politique et médiatique irresponsable des souffrances des victimes de la migration irrégulière », notant la nécessité d’achever le processus de la « Conférence sur le développement et la migration » organisée par la capitale italienne, Rome, au début de l’été dernier, avec une initiative tuniso-italienne.
Il a déclaré que la Tunisie souligne la nécessité pour « toutes les parties, y compris les pays d’origine, de transit et de destination et les organisations régionales et internationales, d’assumer leurs responsabilités dans l’exacerbation de la migration irrégulière, à laquelle il faut remédier, et d’adopter une approche globale, basée sur sur l’élimination de ses causes profondes, et non sur le traitement de ses résultats, en Tunisie, des voix s’élèvent pour rejeter les pressions européennes visant à freiner la migration irrégulière, à travers la coopération tunisienne pour protéger les frontières maritimes de l’Europe.
Les responsables tunisiens affirment qu’une solution collective à cette question doit être recherchée, au lieu de blâmer la Tunisie pour les résultats des politiques européennes dans la région.
