Le Fonds monétaire international a appelé les pays d’Afrique subsaharienne à accroître leurs transactions en crypto-monnaies.
Le Fonds a également appelé les pays d’Afrique à œuvrer pour lever l’interdiction de négocier ces devises, conformément à l’approche mondiale émergente en matière de négociation de ce type de monnaie.
Selon un rapport publié par le Fonds monétaire international, six pays d’Afrique subsaharienne interdisent le commerce des crypto-monnaies.
Selon les données publiées par le Fonds monétaire international ; Jusqu’à la mi-2021, le Kenya était l’un des pays d’Afrique où l’on effectuait le plus de transactions en crypto-monnaies, avec le Nigeria et l’Afrique du Sud, une année au cours de laquelle le volume mondial des transactions en crypto-monnaies atteignait environ 20 milliards de dollars américains par mois, dans le même contexte ; La Fondation américaine Yugo & Consensus, spécialisée dans la surveillance des mouvements de transactions en monnaies numériques cryptées, a mené une étude exploratoire dans laquelle elle a révélé que le Nigeria et l’Afrique du Sud seraient en tête de liste des pays du continent africain en termes d’intérêt et de sensibilisation aux monnaies numériques cryptées devises au cours de l’année 2023, et ils sont classés devant le Brésil à cet égard.
L’étude a été menée auprès de 15 000 chercheurs qui ont interrogé leurs opinions sur les monnaies numériques et le degré de leur connaissance de celles-ci dans 15 pays sélectionnés sur les continents du monde, y compris l’Afrique et l’Amérique latine, dans la tranche d’âge comprise entre 18 et 65 ans. Il a été constaté que le niveau de sensibilisation des Nigérians et des Sud-Africains aux crypto-monnaies atteignait respectivement 86 pour cent et 65 pour cent.