Les États-Unis ont annoncé qu’ils évalueraient leurs différentes options concernant l’avenir de leur présence militaire au Niger, au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses forces du pays, une décision que Niamey attendait depuis plusieurs semaines, les États-Unis comptent environ 1 100 soldats stationnés au Niger, combattant les groupes armés actifs dans cette région. Le secrétaire américain à la Défense a déclaré que Washington « n’a apporté aucun changement tangible aux conditions de nos forces… et nous souhaitons vraiment voir une solution diplomatique et une fin pacifique » à la crise.
Le 7 septembre, le Pentagone a annoncé qu’il repositionnerait ses forces « par mesure de précaution », en transférant certains soldats d’une base de la capitale, Niamey, vers une base aérienne au nord de la région d’Agadez, « Nous allons réfléchir aux conséquences du retrait des forces françaises du Niger, mais pour l’instant, nous nous concentrons sur la poursuite » de ce repositionnement, a déclaré la porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, par ailleurs, le 14 septembre, les États-Unis ont annoncé qu’ils reprendraient leurs vols de reconnaissance au-dessus du Niger, après les avoir suspendus après le coup d’État, tout en maintenant gelés le reste de leurs opérations militaires dans le pays, le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir que la France retirerait son ambassadeur du Niger, puis les forces françaises, deux mois après le coup d’État dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui a renversé le président Mohamed Bazoum, fidèle à Paris. Aucun mouvement précis indiquant le départ de l’ambassadeur de France n’a été observé depuis dimanche soir autour de l’ambassade à Niamey.
Le président français a ajouté : « Nous avons mis fin à notre coopération militaire avec les autorités de facto du Niger, car elles ne veulent plus lutter contre le terrorisme », la capitale du Niger, Niamey, était calme lundi, au lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron, aucune manifestation n’étant prévue dans la ville, alors que les habitants se déplaçaient normalement. Des militaires armés ont pris position devant l’enceinte de l’ambassade de France. Des véhicules militaires y ont également été aperçus stationnés.