Alors que la deuxième session ordinaire du Sous-comité de l’énergie du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les transports, les infrastructures transcontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme (STC-TTIIET) entame sa deuxième journée, les ministres africains de l’énergie se sont réunis pour discuter de l’état de la mise en œuvre de le plan d’action adopté par le STC-TTIIET tenu en avril 2019 au Caire, en Égypte.
Ouvrant officiellement la Réunion ministérielle, le Ministre de l’électricité et des énergies renouvelables de la République arabe d’Égypte et président du STC-TTIIET, S.E. Le Dr Mohamed Shaker El Markabi a déclaré: «L’Afrique est le plus grand trésor de ressources énergétiques propres au monde et occupe une position stratégique importante dans le développement mondial propre». Il a en outre souligné la nécessité de créer un environnement propice à la participation effective de toutes les parties prenantes au programme de développement énergétique.
Le Commissaire de l’Union africaine pour les infrastructures et l’énergie, S.E Dr. Amani Abou-Zeid a reconnu les progrès réalisés dans le secteur de l’énergie depuis la dernière réunion du CTS au Caire. Elle a noté que le COVID-19 a posé de sérieux défis au secteur et à la mise en œuvre de divers plans à travers le continent, mais la Commission avait rassemblé des efforts avec des partenaires pour s’assurer que le secteur reste robuste et contribue à la reprise.
Le Dr Abou-Zeid a souligné que la fourniture d’un accès universel et moderne à l’énergie pour tous les Africains est un défi énorme qui nécessite une collaboration et un partenariat à différents niveaux. Le Commissaire a souligné que «des progrès importants en matière de mobilisation et de coordination sont nécessaires pour impliquer efficacement les parties prenantes dans la lutte contre les principaux obstacles au développement du secteur énergétique sur le continent, y compris les obstacles politiques, réglementaires, techniques, financiers et commerciaux», tout en appelant également les parties prenantes à redoubler d’efforts pour accélérer le développement énergétique du continent.