Le Premier ministre nigérien Mohamed Lamine Zein a accusé la France et les partis qu’il juge hostiles à son pays de « planifier des assassinats visant d’éminents ministres et dirigeants » au Niger, dans un communiqué de presse, le responsable nigérien a accusé la France « d’utiliser ses outils pour déstabiliser la sécurité et la stabilité du Niger, après avoir annulé les accords de sécurité et de défense avec ce pays ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur du Niger, le général Mohamed Toumba, a confirmé que la France n’entendait pas mettre en œuvre sa décision de retirer ses forces du Niger, soulignant que Paris soutient le terrorisme dans son pays. Tomba a déclaré : « La France n’a pas l’intention de mettre en œuvre sa décision de se retirer du Niger », ajoutant : « La France soutient le terrorisme au Niger et nous empêche d’exploiter nos ressources », il a souligné que la junte militaire du Niger avait accepté le délai fixé par le président français Emmanuel Macron pour retirer ses forces du Niger, le chef du Conseil militaire de transition, le général Abdel Rahman Tiani, a déclaré dans une précédente interview le week-end dernier que les Français « sont venus pour éradiquer le terrorisme, et non seulement ils n’ont pas réussi à expulser les terroristes, mais le nombre de terroristes a augmenté », ajoutant que son pays attendait leur « retrait ».
Le président français Emmanuel Macron a annoncé plus tôt que les forces de son pays, au nombre d’environ 1 500 soldats, se retireraient du Niger d’ici la fin de cette année, tandis que l’ambassadeur de Paris à Niamey, accompagné de 6 de ses collaborateurs, a quitté le territoire nigérien, après des semaines de refus, d’autre part, le ministre français des Armées, Sébastien Le Cornu, a averti que « le retrait de la France du Mali, du Burkina Faso et bientôt du Niger n’est pas considéré comme un échec de la politique française, mais plutôt comme un échec des trois pays ». pays qui ont été témoins de coups d’État militaires.
