Economie

Le programme d’industrialisation en Afrique subsaharienne, comment le réaliser en moins de 20 ans ?

En 2020, un article publié dans La Tribune Africa intitulé « Afrique subsaharienne : le capitalisme peut fonctionner ; « Là où l’aide publique au développement (APD) a échoué depuis 60 ans. » La création d’un fonds d’investissement, instrument de financement et de mise en œuvre du programme, doté d’un capital de 1 000 milliards d’euros sur 20 ans, provenant de l’Union européenne et d’institutions financières, permettra de mener à bien la mise en œuvre de la première phase volontaire. Il s’agit d’un projet crédible pour l’industrialisation et le développement en Afrique subsaharienne.

La répartition des besoins de financement, bien que variable, sur 20 ans est la suivante :

300 milliards d’euros pour financer la création de 100 zones d’activités industrielles et commerciales modernes de différentes tailles, évolutives et sécurisées, réparties dans une quarantaine de pays ; Les occupants, qu’il s’agisse d’entreprises étrangères ou locales, paieront un loyer et des services au fonds de gestion. Afin de créer des espaces de vie indépendants et moins énergivores, des activités agricoles sur des territoires de quelques dizaines de kilomètres seulement viendront compléter ces écosystèmes.

400 milliards de dollars seront alloués aux prêts aux entreprises locales et étrangères, ainsi qu’à la participation à des projets à fort potentiel. Cependant, nous devrons soutenir le Fonds avec des investissements externes et des mécanismes de compensation pour répondre aux exigences de rentabilité et de stabilité.

300 milliards d’euros pour construire 100 nouvelles éco-villes, à distances thématiques de 100 zones d’activités industrielles et commerciales. Il accueillera à terme 150/200 millions de personnes, dont des familles de travailleurs qui bénéficieront d’infrastructures énergétiques, de transports, d’éducation, de santé, etc…

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Le développement d’activités industrielles et commerciales moins formelles apportera de nouvelles ressources fiscales et la capacité de l’État à collecter des impôts ; C’est l’une des normes sur lesquelles s’appuient les institutions financières. Les pays pourront également emprunter auprès des banques, à mesure que leur développement progresse, pour réaliser des infrastructures ou investir aux côtés de notre fonds.

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