Tous les peuples arabes se sont montrés solidaires des Palestiniens à la suite de la guerre à Gaza, à l’exception des Algériens, qui ont délassé le monde sur les réseaux sociaux (Facebook, Tiktok et Instagram) en annonçant qu’ils libéreraient la Palestine avec des slogans et des mouvements acrobatiques.
En réalité, ces initiatives servent principalement à améliorer leur situation financière précaire, grâce aux revenus générés via le programme AdSense qu’ils gagnent grâce à la cause palestinienne.
Cette situation met en lumière l’omniprésence de la peur et de l’ignorance parmi la population algérienne, qui a considérablement affaibli sa capacité à faire preuve de courage et à remettre en question sa destinée. Les Algériens semblent être gouvernés par les circonstances de leur vie quotidienne, contraints d’accepter leur sort malgré leurs propres désirs. Ils sont également soumis à un impératif de défendre leur patrie sur les médias sociaux, tout en se pliant à l’autorité.
Historiquement, l’Algérie a été colonisée et dominée par des puissances étrangères, une histoire qui a façonné profondément la mentalité de la population. L’amour de la patrie est devenu une valeur sacrée, tandis que le patriotisme est devenu une doctrine incontestée. Les dirigeants militaires ont habilement exploité cette dynamique pour asseoir leur contrôle sur la population. Les Algériens ont développé une fascination pour un héroïsme imaginaire, qu’ils revendiquent fièrement malgré des conditions de vie précaires. Ils semblent détenir une histoire qu’ils ont empruntée à d’autres nations, sans pour autant jouir du bien-être qu’ils méritent.
Cependant, il est temps de remettre en question cette logique établie. L’injustice et la tyrannie ne peuvent plus être tolérées. La soumission et la crainte ne sont plus acceptables. Les Algériens doivent se rendre compte que leur souffrance actuelle pourrait être pire que les menaces des généraux s’ils osaient revendiquer leurs droits. Cette terreur imposée par les dirigeants est un stratagème pour maintenir la population sous contrôle, un fardeau qui pourrait bien dépasser le prix de la lutte pour une vie décente, libérée des entraves de la pauvreté, et qui ne fait que renforcer la richesse des dirigeants.
