Société

Position de l’Afrique subsaharienne dans l’Indice mondial de l’innovation 2023

À l’échelle mondiale, la Chine a rejoint la liste des économies les plus innovantes, tandis que la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Finlande et Singapour sont en tête du classement 2016. Les progrès réalisés par la Chine reflètent l’amélioration de ses performances en matière d’innovation ainsi que d’autres considérations méthodologiques telles que l’amélioration des paramètres d’innovation dans l’indice. Malgré cela, un « fossé d’innovation » subsiste entre les pays développés et les pays en développement, les décideurs politiques étant de plus en plus conscients de l’importance de promouvoir l’innovation pour une économie dynamique et compétitive. Il est connu que l’innovation nécessite des investissements continus. Avant la crise de 2009, les dépenses de recherche et développement connaissaient une croissance annuelle de 7 %. L’indice 2016 indique que ces dépenses n’ont augmenté globalement que de 4 % en 2014.

Quant aux pays d’Afrique subsaharienne ; L’Île Maurice est arrivée en tête (53ème), suivie de l’Afrique du Sud (54ème), du Kenya (80ème), du Rwanda (83ème) et du Mozambique (84ème). Depuis 2012, l’Afrique subsaharienne a dépassé toutes les autres régions en termes de nombre de pays inclus dans le groupe des « Innovation Achievers » ; Des pays dont les performances vont au-delà de ce que l’on attend d’eux en fonction de leur niveau de développement. En 2016, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda et l’Ouganda ont émergé, l’amélioration du classement, basée sur des critères d’institutions, de sophistication commerciale, de connaissances et de résultats technologiques, a permis à la région de rejoindre la région de l’Asie centrale et du Sud et de dépasser la région de l’Afrique du Nord et de l’Asie de l’Ouest.

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La performance moyenne de la région indique des points forts en termes de facilité de création d’entreprise, de TIC, de développement de modèles économiques et de dépenses relatives en matière d’éducation, et des faiblesses en termes d’entreprises entreprenant des activités de R&D, d’exportations de produits technologiques très avancés, de qualité des universités locales, et nombre de publications scientifiques.

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