Société

Alerte précoce entre adaptation et survie…Qu’a fait Djibouti ?

Il y a un an, en octobre dernier, Djibouti a ouvert un observatoire de recherche pour étudier les effets du changement climatique, l’observatoire, co-créé par l’Agence internationale de l’énergie atomique, a aidé ce pays africain sujet à la sécheresse et à la famine à améliorer la gestion des ressources en eau et en nourriture qui sont de plus en plus menacées par le réchauffement climatique, cette installation, l’Observatoire régional de recherche sur l’environnement et le climat, utilisera des techniques nucléaires et connexes pour produire des données et des modèles climatiques susceptibles d’éclairer les décisions politiques sur l’adaptation et la résilience climatiques dans le pays, et potentiellement pour l’ensemble de la région de l’Afrique de l’Est.

Confrontée à la pénurie d’eau en raison des faibles niveaux de précipitations, la population de Djibouti, qui compte 1 110 000 habitants selon les statistiques de 2021, est très vulnérable au changement climatique et le pays importe la quasi-totalité de ses besoins alimentaires, la hausse des températures, l’aggravation des sécheresses, la pénurie d’eau et l’élévation du niveau de la mer devraient continuer d’avoir un impact sur le pays, le président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, a décrit le projet : « Grâce à l’AIEA et à d’autres partenaires, cet observatoire est devenu une réalité sur le terrain – nous sommes en mesure de développer des modèles fiables et pratiques d’adaptation au changement climatique et de résilience durable», l’observatoire est régional et profite également aux pays d’Afrique de l’Est comme la Somalie, l’Éthiopie, l’Ouganda, les Comores, le Rwanda, le Soudan et la Somalie.

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À l’avenir, l’Observatoire renforcera et étendra ses capacités dans toute la région de l’Afrique de l’Est, où la pénurie alimentaire causée par le changement climatique devient un défi généralisé, à Djibouti et dans toute l’Afrique, la hausse des températures, la sécheresse et l’élévation du niveau de la mer menacent les vies et les moyens de subsistance, « Le fardeau du changement climatique pèse de manière disproportionnée sur les plus vulnérables d’entre nous », a déclaré le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi.

 

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