Politique

Soudan. Le « Conseil des partenaires » menace de saper la coalition au pouvoir

Une nouvelle lutte entre les puissances au pouvoir au Soudan a été déclenchée par la formation du «Conseil des partenaires pour la période de transition». Quelques heures à peine après l’annonce de la nouvelle entité, de vives divergences ont éclaté menaçant de saper la coalition au pouvoir dans le pays.

Le Président du Conseil souverain de transition, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, a publié un décret pour former le Conseil des partenaires, dans le but de << mobiliser le soutien nécessaire au succès de la période de transition, de s’acquitter de ses tâches stipulées dans le Document constitutionnel et l’Accord de paix de Juba, et de publier les règlements régissant ses travaux et tous autres pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre ses pouvoirs et pouvoirs >>.

Selon le décret, le conseil, dirigé par al-Burhan, se compose du Premier ministre Abdullah Hamdok et de cinq membres du Conseil de souveraineté militaire, ainsi que d’un deuxième adjoint des Forces de soutien rapide, 13 des Forces de la Déclaration de liberté et de changement, et sept dirigeants des mouvements armés qui ont signé l’accord de paix, ainsi que deux membres de l’Est. Soudan, à choisir après la tenue d’une conférence générale pour toutes les composantes de la région.

La formation du conseil a été convenue suite à des accords entre les trois principales parties qui composent le document constitutionnel, à savoir les << Forces de la liberté et du changement >>, le Conseil souverain de transition, le Premier ministre Abdullah Hamdok, ainsi que les dirigeants du processus de paix (anciennement les mouvements de lutte armée) qui ont signé l’Accord de paix de Juba le 3 octobre. le passé.

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Les pouvoirs ambigus du nouveau conseil et sa composition ont suscité des frictions entre les partis au pouvoir dans le pays.

Le Conseil des ministres a publié une déclaration, confirmant son désaccord avec la formation du Conseil des partenaires pour la période de transition « dans sa forme actuelle », appelant à « revoir la décision de formation à la lumière du document constitutionnel ».

Le conseil a déclaré qu’il avait approuvé la formation au début, considérant que le conseil n’était qu’un organe de coordination pour résoudre les différends entre les parties à la période de transition.

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