Politique

Omar el-Bechir transporté en urgence à l’hôpital après que sa santé se soit détériorée

Des sources bien informées ont déclaré à que l’ancien président soudanais Omar el-Bechir a été transféré, samedi à l’aube, à l’hôpital militaire Alia d’Omdurman, pour des examens médicaux, après que son état de santé se soit détérioré.
Les sources ont indiqué que l’état de santé d’Omar el-Bechir, qui est détenu à la prison de « Kober » dans la capitale soudanaise, Khartoum, depuis son renversement en avril 2019, s’est détérioré suite au décès de son frère, le général de division Abdullah Hassan Ahmed Al-Bashir, la semaine dernière, des suites d’une infection par le nouveau virus Corona.
Les sources ont indiqué qu’Omar el-Bechir devrait procéder à un examen pour détecter le virus Corona, malgré l’absence de tout symptôme d’infection par le virus.
Omar el-Bechir et le général de division Abdullah Hassan Ahmed El-Bachir ont été détenus dans la même prison. Le corps d’Abdullah El-Bachir a été transporté dans les tombes de « Hillat Hamad », à Khartoum Nord, sans la présence de son frère, dont la demande d’assister aux funérailles a été rejetée par les autorités soudanaises.
Selon les médias soudanais, le général de division Yasser El-Bachir, qui était le directeur du bureau d’Omar el-Bechir, est décédé vendredi à l’hôpital militaire d’Alia, où il a été transféré de la prison de Kober après avoir été infecté par le coronavirus.
El-Bachir est détenu à la prison « Kober » de Khartoum depuis son éviction en avril 2019 après des manifestations massives, tandis que son procès pour avoir dirigé le coup d’État de 1989 qui l’a porté au pouvoir se poursuit.
La dernière comparution d’Omar el-Bechir a eu lieu le 17 novembre, lorsqu’il a assisté à une séance de son procès avec d’autres accusés pour avoir comploter le coup d’État de 1989.
En décembre dernier, un tribunal soudanais a condamné Al-Bashir à deux ans de prison pour une affaire de corruption, alors qu’il fait également l’objet de procès et d’enquêtes pour le meurtre de manifestants.
El-Bachir est également recherché par la Cour pénale internationale pour génocide, nettoyage ethnique et crimes contre l’humanité lors du conflit dans la région du Darfour, à l’ouest du pays, qui a duré entre 1959 et 2004, et a entraîné la mort de 300 000 personnes et le déplacement de millions de personnes.

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