Les industries alimentaires et agricoles de l’Afrique représenteront près de 1 000 milliards de dollars américains d’ici 2030, a déclaré le Dr Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, aux participants au Dialogue Norman Borlaug(link is external) organisé par la Fondation du Prix mondial de l’alimentation, l’événement annuel au cœur des terres agricoles américaines s’articule autour du thème de cette année « Exploiter le changement », avec des délégués et des panélistes explorant des idées innovantes pour soutenir l’innovation, l’adaptation et la diversification, des mécanismes pour améliorer la résilience, la reprise après les chocs et des systèmes durables pour fournir de la nourriture pour le monde.
De nombreux dirigeants mondiaux travaillent activement à améliorer la production alimentaire et la sécurité alimentaire en Afrique. Cela inclut une réunion lors d’un sommet mondial historique sur la nutrition en Afrique à Dakar (Sommet de Dakar 2) en janvier dernier, ironiquement, le continent, qui abrite 65 % des terres arables incultes restantes de la planète, importe la majeure partie de sa nourriture. Les dirigeants africains entendent garantir l’autosuffisance alimentaire de leurs pays et en faire des exportateurs de produits alimentaires. On se rend compte que d’ici 2050, la population mondiale atteindra neuf milliards d’habitants, ce qui créera un besoin urgent pour l’Afrique d’augmenter sa productivité agricole afin de répondre à la demande croissante de nourriture, la Banque africaine de développement, qui dirige la mission Feed Africa, a joué un rôle actif dans le dialogue Borlaug. Lors d’une séance intitulée « De Dakar II à Des Moines », Adesina a souligné jeudi les réalisations du sommet de Dakar II, organisé par la Banque en coopération avec le gouvernement sénégalais et l’Union africaine.
Adesina a expliqué comment 34 dirigeants africains ont convenu de pactes nationaux pour l’alimentation et l’agriculture qui ont produit des plans d’action et de résultats pour garantir la sécurité alimentaire et libérer tout le potentiel agricole du continent d’ici cinq ans. Cela est conforme au cœur de la stratégie Nourrir l’Afrique de la Banque, lancée en 2016. Il a ajouté que depuis lors, la stratégie a soutenu plus de 250 millions de personnes, qui ont bénéficié de technologies agricoles améliorées.
