Politique

Qu’arrivera-t-il aux forces occidentales dans la région du Sahel après le retrait de la France du Niger ?

Les forces françaises se sont retirées du Niger après des semaines de tensions intenses avec les putschistes. Comme il semblait que les forces européennes allaient également partir ; Washington et Rome semblent plus disposés à se réconcilier avec les nouvelles autorités, c’était la fin d’une confrontation de près de deux mois entre la France et les putschistes au Niger ; Emmanuel Macron a finalement annoncé, dimanche 24 septembre 2023, le retour de l’ambassadeur de France à Niamey, outre le retrait des forces françaises présentes dans le pays, selon les souhaits des nouvelles autorités.

Le président français a dans un premier temps rejeté cette demande, estimant que le président déchu Mohamed Bazoum était le seul à avoir le droit de prendre une telle décision. Ce dernier, arrêté par l’armée depuis le coup d’État du 26 juillet, refuse toujours de démissionner, Emmanuel Macron a finalement annoncé le départ des militaires français « d’ici la fin de l’année », la France déploie entre 1 000 et 1 500 soldats au Niger, qui, après son départ du Mali en 2022, est devenu l’élément central de son nouveau régime antiterroriste dans la région. Les forces françaises sont stationnées sur trois sites : la 101e base aérienne prévue à Niamey, en plus des bases de Oualam et Aioro, les forces françaises au Niger étaient auparavant destinées à apporter un soutien armé (tirs aériens, souvent indirects, en appui aux forces terrestres) et à fournir des renseignements à l’armée nigériane, collectés notamment lors de vols de surveillance.

Mais depuis le coup d’État, les relations sont devenues très tendues entre les nouvelles autorités et la France, qui a condamné le coup d’État et appelé au retour immédiat de Mohamed Bazoum à la présidence du pays. Des sources militaires avaient confirmé ces dernières semaines que la réduction des moyens français deviendrait inévitable, ne serait-ce que pour des raisons de maintenance : avions de chasse, hélicoptères et drones seraient cloués au sol, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous mettons fin à notre coopération militaire avec les autorités de facto du Niger ; Parce qu’ils ne veulent plus lutter contre le terrorisme », a-t-il souligné, soulignant que les soldats reviendront « de manière organisée dans les semaines et mois à venir ».

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