En Algérie, le ministère de l’Intérieur, acteur central de la surveillance citoyenne et de la répression des manifestants, a récemment émis un ensemble de recommandations et de rapports de renseignement destinés au président Tebboune et à la hiérarchie militaire. L’objectif affiché est d’éviter tout déclenchement de manifestations solidaires avec la Palestine, craignant ainsi un regain du mouvement Hirak. Ces directives préconisent également une répression proactive à l’encontre des militants et des opposants, visant à anticiper les foyers potentiels de tensions sociales disséminés à travers l’Algérie.
La population d’une localité de Constantine, à l’est de la capitale, a réagi après la prière du vendredi en exprimant sa solidarité avec la Palestine. Toutefois, cette manifestation s’est rapidement transformée en une protestation dénonçant les conditions sociales précaires et la politique opaque menée par la hiérarchie militaire. Les généraux sont accusés d’avoir plongé le pays dans une impasse, le conduisant au bord d’un effondrement aux conséquences dévastatrices. Le dinar algérien atteint son plus bas niveau depuis des années, laissant les citoyens dépourvus de moyens pour satisfaire leurs besoins essentiels, tant alimentaires que sanitaires. Le chômage, la prostitution, et l’homosexualité atteignent des niveaux alarmants, engendrant une hausse des maladies sexuellement transmissibles, telles que le sida, la gonorrhée et la syphilis à l’échelle nationale.
Le président Tebboune, décrié par la population pour ses discours trompeurs, semble déconnecté de la réalité vécue par les citoyens. Accompagné de la bande des généraux, il évolue dans un environnement de luxe, loin des préoccupations du peuple. Les manifestations récentes, les premières depuis la fin du mouvement populaire Hirak, ont été marquées par des slogans hostiles à la hiérarchie militaire. Elles soulignent une résurgence du rejet du statu quo dans le pays, malgré la répression violente pouvant aller jusqu’à la mort des manifestants. Cette situation précaire laisse présager une période sombre pour l’avenir de l’Algérie.
