Les Nations Unies ont rapporté que plus de 2 500 personnes sont mortes ou ont disparu lors de dangereux voyages de migration irrégulière depuis l’Afrique vers l’Europe à travers la Méditerranée au cours de cette année, jusqu’au 24 de ce mois. Ce nombre représente une augmentation de 67% par rapport à la même période l’an dernier, cela s’est produit lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation liée à la mer Méditerranée, à la demande de la Russie, au cours de laquelle sont intervenus deux représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et de l’Organisation internationale pour les migrations.
Ruven Menekdiwela, directeur du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à New York, a déclaré que des vies sont également perdues sur terre, au-delà de toute attention. Elle a déclaré que le voyage depuis l’Afrique de l’Ouest ou de l’Est et la Corne de l’Afrique jusqu’en Libye et plus tard vers les points de départ du continent sur la côte reste l’un des voyages les plus dangereux au monde, elle a déclaré que les réfugiés et les migrants voyageant par voie terrestre depuis l’Afrique subsaharienne risquent à chaque étape la mort et de graves violations des droits humains, la session du Conseil de sécurité se tient dans le contexte de la résolution 2240 relative au trafic illicite de migrants au large des côtes libyennes, le responsable de l’ONU s’est dit préoccupé par le débarquement des réfugiés et des migrants interceptés en mer sur le sol libyen. Elle a déclaré que la Libye n’est pas un endroit sûr pour les débarquer après les avoir secourus en mer.
Elle a déclaré que les conditions dans lesquelles des milliers de réfugiés et de migrants vivent dans des centres de détention officiels et non officiels en Libye suscitent de sérieuses inquiétudes. Elle a fait part de l’appel du HCR à enregistrer toutes les personnes cherchant une protection internationale et de la nécessité du soutien de la Libye pour leur garantir un accès et une assistance adéquats.
