Un communiqué officiel publié vendredi par le ministère américain de la Défense a déclaré: «Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné au ministère de la Défense et au Commandement américain en Afrique (AFRICOM) de retirer la plupart de son personnel et de son équipement de Somalie d’ici début 2021».
La déclaration a souligné que les États-Unis « ne sont pas en train de retirer et de mettre fin à leur engagement envers l’Afrique. Nous restons déterminés à nous tenir aux côtés de nos partenaires africains et à fournir un soutien grâce à une approche gouvernementale inclusive ».
Le communiqué a ajouté: « Les États-Unis conserveront leur capacité à mener des opérations ciblées pour combattre le terrorisme en Somalie et à surveiller les alertes précoces et les indications sur les dangers qui menacent la patrie ».
Et les États-Unis ont déployé 700 personnes en Somalie. Il est censé être retiré d’ici le 15 janvier 2021. Le président Trump quittera le pouvoir le 20 du même mois, dans ce contexte, les Somaliens ont exprimé leur mécontentement face à la décision et ont appelé le président élu américain Joe Biden à reculer.
Ayoub Ismail Yusuf, membre de la commission des affaires étrangères du Sénat somalien, a déclaré dans un communiqué: « La décision américaine de retirer ses troupes de Somalie à ce stade critique de la lutte réussie contre Al-Shabaab et son réseau terroriste mondial est profondément regrettable ».
Et les forces américaines en Somalie soutiennent les forces spéciales somaliennes, connues sous le nom de (DNB), dans leurs opérations contre Al-Shabaab.
Le colonel Ahmed Abdullah Sheikh, qui a servi comme commandant de la DNB pendant trois ans jusqu’en 2019, a déclaré que si le retrait américain était permanent, «cela aura d’énormes répercussions sur les efforts de lutte contre le terrorisme».
Il a souligné que le programme américain visant à augmenter le nombre de forces de la DNB à trois mille personnes aurait dû se poursuivre jusqu’en 2027, mais son sort n’est aujourd’hui pas clair.
