Le service commercial des États-Unis et la Banque africaine de développement ont annoncé une nouvelle collaboration stratégique dans le but de stimuler la transformation numérique à travers l’Afrique, dévoilée en marge de l’Africa Tech Festival qui s’est tenu au Cap, en Afrique du Sud, cette collaboration ouvre la voie à une série de dialogues sur la manière dont l’innovation numérique américaine peut soutenir les objectifs de développement à travers l’Afrique.
Les discussions porteront sur des thèmes clés tels que l’adoption des nouvelles technologies, l’amélioration de l’accès à Internet, le renforcement des compétences et la création d’un environnement réglementaire propice à l’innovation. Les deux parties exploreront comment les gouvernements africains peuvent collaborer avec les entreprises technologiques américaines pour développer leurs économies et comment les entreprises américaines peuvent exploiter de nouvelles opportunités sur les marchés émergents d’Afrique, Ashley Ndir, chargée de liaison commerciale principale des États-Unis auprès de la Banque africaine de développement, a souligné : « Nous sommes à un tournant dans le progrès technologique de l’Afrique. En reliant les connaissances du secteur privé américain avec les marchés dynamiques de l’Afrique, nous visons à stimuler l’innovation et la croissance économique. le partenariat témoigne de cette mission, Nicholas Williams, directeur des opérations TIC de la Banque africaine de développement, a déclaré : « L’Afrique a réalisé d’importants investissements dans des infrastructures essentielles et dans l’amélioration des politiques pour créer une économie numérique innovante. En tant que première institution de financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement contribuera à repousser les frontières numériques de l’Afrique, même en forgeant des relations stratégiques, en s’appuyant sur des investissements historiques et, plus important encore, en exploitant l’énergie de notre jeune population, qui est native du numérique. Nous apprécions les connaissances que le secteur privé américain peut apporter.
L’initiative s’appuie sur l’investissement de 2 milliards de dollars de la Banque africaine de développement dans l’infrastructure numérique, qui comprend le développement du haut débit régional et national, la création d’environnements politiques favorables aux investissements du secteur privé, le développement des compétences numériques et le soutien aux entreprises innovantes. Les efforts de la Banque ont réduit le coût de l’accès à Internet, amélioré la culture numérique et favorisé un environnement commercial et politique favorable.
