Politique

La lutte pour le second mandat a commencé très tôt en Algérie

En Algérie, un débat subtil et tendu perdure entre la présidence de la République et l’armée, particulièrement centré sur le sujet brûlant du renouvellement du second mandat du président Tebboune en 2024. Jusqu’à présent, aucune résolution n’a émergé, malgré les récents incidents, y compris la dissimulation par les médias algériens d’un incident impliquant un hélicoptère militaire. Ces événements alimentent les spéculations sur un conflit latent entre les cercles influents du pouvoir en Algérie.

Les récents développements soulignent les hésitations de certains généraux du pays quant à l’opportunité de soutenir un second mandat présidentiel pour Tebboune. Alors que ce dernier entame secrètement une campagne électorale non officielle, des mois avant l’élection présidentielle initialement prévue en décembre 2024, des inquiétudes grandissent au sein de l’armée. Certains estiment qu’il serait imprudent de dévoiler trop tôt un soutien à un second mandat présidentiel, craignant de répéter les erreurs du règne du président Bouteflika. En conséquence, d’importantes opérations d’arrestation ont été lancées au sein du renseignement militaire, considéré comme le cœur du régime en Algérie.

Le siège de la direction du renseignement a été perquisitionné, entraînant l’expulsion d’environ 10 de ses fonctionnaires, ainsi que de leurs familles, de leurs résidences. Ces individus ont été arrêtés de manière arbitraire, portant à près de 1 300 le nombre total de détenus politiques en Algérie, selon les organisations locales de défense des droits de l’homme. Ils ont ensuite été condamnés à dix ans de prison pour des actions supposées compromettre la sécurité et le fonctionnement normal du régime, ainsi que pour avoir communiqué avec des instances internationales.

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La célérité des condamnations et la sévérité des sanctions témoignent des tensions palpables au sein de la hiérarchie militaire, illustrant l’embarras entourant la marionnette présidentielle Tebboune. Ces mesures répressives révèlent également le peu de valeur accordé au citoyen algérien, indépendamment de sa profession, traité avec condescendance et arrogance. Cette approche explique l’arrestation de tous ceux qui s’opposent à la prétendue conspiration du gang dirigeant contre le peuple, ainsi qu’à leurs plans présumés visant à s’approprier les richesses nationales et à monopoliser le pouvoir, la richesse, la terre et la destinée du peuple.

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