Politique

L’ancien président de la Mauritanie a été condamné à 5 ans de prison et ses fonds ont été confisqués

Un tribunal mauritanien a décidé d’emprisonner l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz pour une période de 5 ans dans l’affaire connue sous le nom de « Dossier Décimal », Ould Abdel Aziz, qui a dirigé le pays entre 2009 et 2019, a été reconnu coupable de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite, tandis que le tribunal l’a acquitté des autres charges retenues, selon l’agence mauritanienne Al-Akhbar.

Le même tribunal spécialisé dans les délits de corruption a décidé de confisquer les fonds de l’ancien président « issus des délits de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite, et de verser 500 millions d’anciens ouguiyas (13 millions de dollars) en compensation au trésor public, tout en privant lui des droits civiques, le 24 janvier, Ould Abdel Aziz a été placé en détention provisoire et a passé plusieurs mois en prison en 2021, le tribunal a acquitté les anciens premiers ministres Yahya Ould Hadmin et Mohamed Salem Al-Bashir, l’ancien ministre du Pétrole, de l’énergie et des minéraux Talib Abdi Fall et le directeur de la Société mauritanienne de l’industrie et des mines (gouvernementale) Mohamed Abdallah Ould Laouda, elle a toutefois reconnu coupable l’homme d’affaires Mohamed Ould Amsboua et l’a condamné à « la privation des droits civiques et à la confiscation des fonds tirés du crime ». Elle a également condamné l’homme d’affaires Mohamed Lamine Ould Boubat à deux ans de prison avec sursis.

En octobre dernier, le procureur de la République près le tribunal de l’Etat de Nouakchott Ouest a requis 20 ans de prison et la confiscation de ses biens, dans le cadre de son procès pour « corruption », de son côté, le coordonnateur de la défense de l’ancien président, l’avocat Mohamed Ould Echdo, a estimé que la décision rendue contre son client était « particulièrement politique », Ould Echdo a ajouté, dans des déclarations à la presse, que « le jugement vise clairement l’ancien président et sa famille », estimant que « le jugement constitue un danger pour la justice et le pays ».

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