Les contrats de donation gagnent en popularité parmi les notaires et sont devenus une pratique courante parmi de nombreux Algériens. Ils sont utilisés pour assurer les droits de succession de leurs enfants et prévenir les litiges familiaux post-mortem, qui ont malheureusement divisé de nombreuses familles en Algérie. Ces conflits ont souvent abouti à des affaires graves traitées devant les tribunaux, avec des conséquences tragiques telles que des assassinats, des agressions et des querelles prolongées, entraînant la perte de droits et la mise aux enchères publique de biens litigieux.
Reda Ben Ouannan, consultant et notaire, a confirmé cette tendance dans une déclaration à notre site. Il a souligné que la conclusion de contrats de donation par les tuteurs au profit de leurs enfants est considérée comme une pratique positive. Il a mentionné avoir traité de nombreux cas dans son bureau où des parents, que ce soient des pères ou des mères, ont choisi de conclure des contrats de donation pour leurs enfants, tant garçons que filles. Ces contrats impliquent le partage mutuel d’argent, de biens immobiliers et mobiliers de leur vivant dans le but de garantir les droits de leurs enfants et d’éviter tout litige ou querelle après leur décès.
Il a ajouté que la phrase récurrente lors de la conclusion de ces contrats est : « Je veux m’assurer de l’avenir de mes enfants tant que je suis vivant… et qu’ils ne s’entretueront pas quand je mourrai. » Cette attitude proactive est saluée comme une mesure préventive pour préserver l’harmonie familiale et éviter les tragédies qui ont marqué certaines familles par le passé.
