Politique

Les généraux donnent le choix aux Algériens entre la pauvreté, la faim ou la mort en prison

En Algérie, une grande partie de la population opprimée vit une vie muette dans laquelle elle est confrontée au danger de l’obscurité, du viol, du meurtre, du trafic d’organes humains et de la transmission de maladies infectieuses, ils luttent contre l’inquiétude et la faim, contre la rigueur de l’hiver et la chaleur de l’été, sans pitié… C’est la situation tragique que vivent les sans-abri en Algérie, dont les souffrances se sont accrues avec la forte vague de froid qui a balayé la plupart des Wilayas de la République, et aucun général responsable de la bande ne se soucie de leurs souffrances ou n’a de compassion à leur égard.

 

La rue n’apporte rien de bon, c’est ainsi qu’une femme de quarante ans résumait sa souffrance, elle s’allongeait sur un matelas en carton et enroulait autour d’elle une couverture usée et poussiéreuse, accompagnée de ses deux enfants, sur un ton de désespoir et de douleur, alors qu’elle a choisi le seuil de l’entrée d’un siège de banque non loin de l’Assemblée nationale à Alger, où elle fait partie des milliers de sans-abri qui ont été embrassés par les ruelles et les parcs publics, alors que leur vie est devenue insupportable, passant leurs nuits froides sans abri en utilisant les entrées des immeubles, les couloirs couverts, certaines gares routières et les endroits disponibles comme cachette pour se protéger du froid intense et des yeux des loups humains qui ne font pas la différence entre un vieil homme ou une jeune femme, et entre un homme ou une femme, car ils ont formé une décoration qui attire l’attention dans la capitale, et à travers une visite nocturne sur le terrain par notre équipe qui a vu des scènes de sans-abri dormant par terre avec le poids des matelas sur leur dos, des enfants déféquant près d’eux dans une situation désastreuse et pathétique, et quelques prostituées et homosexuels qui tournent autour d’eux, les regardant avec dédain et attendant leurs précieux clients, les propriétaires de voitures noires, indifférents à la souffrance des sans-abri ou de leur drame, d’autant plus que la nuit dans la capitale connaît un froid extrême qui s’infiltre dans les os des corps faibles et émaciés dans lesquels la faim et la maladie ont fait tous les maux qu’ils veulent.

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Un vieil homme assis sur le ciment des escaliers près de la poste, plaçant ses paumes sur sa bouche, essayant d’y envoyer un souffle chaud, et malgré notre approche, il ne se souciait pas de nous, comme s’il vivait dans un monde loin de notre monde, mais nous avons pu percer son silence et lui parler pour découvrir qu’il est sans abri depuis 40 ans et qu’il est de filiation inconnue, sa mère l’a expulsé de chez elle après qu’il ait atteint l’âge de 16 ans après avoir refusé de travailler comme esclave sexuelle dans un réseau de prostitution masculine, et ici, nous avons trouvé une femme sans abri nommée Soria, qui s’entourait de paquets de vêtements, de matelas usés et des vieilles assiettes, elle nous a dit qu’elle ne s’était jamais mariée de sa vie et qu’elle s’est retrouvée dans la rue, entourée de quatre de ses filles, dont elle ne savait pas qui était leur père, après que son frère aîné ait vendu la maison qui l’abritait avec l’une de ses sœurs décédée il y a des années, de l’autre côté d’elle, un vieil homme était assis avec sa femme et ses 3 enfants, il nous a dit qu’ils viennent de la Wilaya de M’Sila, et qu’ils ne sont plus en mesure de payer les frais de location d’un appartement, et que leur venue dans la capitale est une opportunité de profiter de la mendicité, et c’est après leur expulsion de la maison, qui s’est avérée n’appartenant pas à son père. Ce sont des exemples parmi des millions de cas à travers toute la République, personne ne se soucie d’eux, comme le président Tebboune et Chengriha, ils ne se soucient pas des misérables, ils ne se soucient pas du peuple de ce pays affligé, et ils ne font preuve ni de pitié ni de compassion envers ce peuple opprimé, ce régime brutal est celui qui a tué plus de 500 000 Algériens et est prêt à tuer la moitié du peuple juste pour rester en Algérie, c’est pourquoi ils donnent aux Algériens le choix entre la pauvreté, la faim ou la mort en prison.

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