Consciente des enjeux environnementaux critiques, elle a lancé des banques dites « vertes ». L’Égypte, le Maroc, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Rwanda faisaient partie des pays qui ont lancé ces initiatives et le Rwanda était à l’avant-garde en termes de progrès réalisés, ces initiatives panafricaines, coordonnées en partenariat avec la Banque africaine de développement, sont nées de deux constats.
Cela fait principalement suite à l’échec de l’engagement des pays développés, depuis 2009, à fournir 100 milliards de dollars par an pour financer le changement climatique dans les pays en développement. Cette dernière, qui est la plus touchée par le changement climatique, ne représente qu’environ 4 % des émissions mondiales, cette initiative africaine se veut également une réponse directe à l’urgence environnementale. Cela démontre la nécessité de solutions concrètes, libérant ces pays des promesses non tenues à l’échelle internationale, les banques vertes émergentes se présentent donc comme des piliers clés pour financer et soutenir la transition vers des économies plus durables et plus résilientes au sein du continent.
La Banque africaine de développement joue un rôle essentiel dans la coordination et le soutien financier à ces banques, soulignant l’importance des partenariats stratégiques pour réaliser ces ambitions environnementales. Ces initiatives locales, qui transcendent leur portée nationale, peuvent inspirer et motiver d’autres régions du monde à adopter une approche similaire face à la crise climatique.
