Dans le contexte de la lutte acharnée entre les généraux pour le contrôle du marché de la drogue, en particulier celui des pilules hallucinogènes, l’Algérie émerge comme le plus grand exportateur et producteur mondial de ces substances. Récemment, la brigade de gendarmerie de la commune de Ben Abdel Malek Ramadane, à l’Est de la Wilaya de Mostaganem, a réussi à contrecarrer une tentative d’exportation d’une quantité considérable de pilules hallucinogènes produites localement.
Selon de nombreuses sources, cette cargaison imposante serait la propriété du général-major Noureddine Hambali, commandant de la Cinquième région militaire. Il aurait été sanctionné par le général Chengriha en raison de ses tentatives de tirer des profits du marché tunisien. Il aurait organisé l’exportation de drogue vers la Tunisie en utilisant la plage « Ouillis », qui est territorialement affiliée à la municipalité de Ben Abdel Malek. De là, la drogue était acheminée jusqu’à la plage d’Al-Nasr à Annaba, puis, après une journée, elle était transportée par voie maritime jusqu’à la plage de Sidi Mechreg en Tunisie.
Selon les informations disponibles sur notre site, l’opération de saisie a abouti à la découverte d’énormes sacs en plastique noir dissimulés sous le sable de la plage susmentionnée. Ces sacs contenaient des pilules hallucinogènes. Les sources estiment la quantité de ces substances toxiques à environ deux millions de comprimés hallucinogènes, ainsi que 560 kilogrammes de haschich local, soit l’équivalent de cinq quintaux. Soixante kilogrammes des mêmes substances toxiques étaient également présents. Les réseaux locaux de trafic de pilules hallucinogènes et de potions médicinales cherchaient à inonder les villes côtières de la Tunisie avec ces quantités, fabriquées dans des laboratoires et des fermes locales en Algérie, en collusion avec les autorités supérieures tunisiennes.
