Politique

Les États-Unis appellent au respect de la souveraineté de la Somalie après l’accord entre l’Éthiopie et le Somaliland

Les États-Unis ont souligné la nécessité de respecter la souveraineté de la Somalie après l’accord controversé que l’Éthiopie a signé avec la région séparatiste du Somaliland, en vertu duquel elle a obtenu un port maritime, le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes : « Les États-Unis reconnaissent la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République fédérale de Somalie».

Miller a souligné : « Nous exhortons toutes les parties concernées à engager un dialogue diplomatique », mardi, l’Union européenne a adopté une position similaire dans laquelle elle a souligné que le respect de la souveraineté de la Somalie est la « clé » de la paix dans la Corne de l’Afrique, l’Éthiopie, pays enclavé, a défendu l’accord avec l’État séparatiste du Somaliland pour accéder à la mer Rouge. L’Éthiopie a déclaré que d’autres pays avaient conclu des accords avec le Somaliland dans le passé et n’avaient « violé » aucune loi, le Somaliland a déclaré dans une déclaration précédente qu’en échange de l’accès à la mer, l’Éthiopie le « reconnaîtrait formellement », l’Éthiopie n’a pas confirmé cela, mais a déclaré que l’accord « contient des dispositions qui permettent au gouvernement éthiopien de procéder à une évaluation approfondie en vue de prendre position sur les efforts du Somaliland pour obtenir une reconnaissance », l’accord signé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avec le leader du Somaliland Musa Bihi Abdi accorde à l’Éthiopie, État enclavé, pour 50 ans un débouché de 20 kilomètres sur la mer Rouge qui comprend notamment le port de Berbera et une base militaire, en échange pour qu’Addis-Abeba reconnaisse officiellement le Somaliland comme une république indépendante.

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L’accord a déclenché une tempête diplomatique, la Somalie le condamnant comme une violation de sa souveraineté et s’engageant à le contester « par tous les moyens légaux ». Il a accusé le gouvernement éthiopien de violer sa souveraineté et son intégrité territoriale et a convoqué son ambassadeur à Addis-Abeba pour des consultations.

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