De nombreux responsables politiques des pays du Sahel ont accusé l’Algérie de mettre en danger la sécurité régionale en facilitant le passage de centaines de tonnes d’armes et de drogues, incluant des pilules hallucinogènes incitant à la violence, de l’Algérie vers les pays du Sahel. Ils ont également affirmé que l’Algérie utilise les revenus gaziers pour financer des « groupes terroristes ».
Il est largement reconnu que l’Algérie est devenue une plaque tournante du transit de drogues, d’armes et de terroristes vers les pays du Sahel, ainsi que vers la Libye et la Tunisie. Les responsables politiques des pays du Sahel ont exhorté l’Algérie à mettre un terme au flux de drogues, d’armes et de terroristes traversant son territoire en direction de ces pays. Ils ont révélé avoir clairement exprimé ces préoccupations lors de réunions officielles, accusant l’Algérie de financer les groupes terroristes opérant dans ces régions.
En particulier, les groupes armés de mont Chaambi en Tunisie, à la frontière avec l’Algérie, ainsi que les groupes terroristes en Libye, bénéficieraient toujours du financement de l’armée algérienne depuis leur émergence au début des années 90. Face aux récentes alliances entre les pays du Sahel et le Maroc, des allégations ont émergé suggérant que l’armée algérienne, sous la direction du général-major Abdelaziz Moudjahid, collabore avec des groupes terroristes régionaux. Ce dernier aurait appelé à déclencher la lutte terroriste dans l’ensemble de la région en faisant infiltrer des terroristes algériens et en fournissant des armes à ces pays.
Des sources proches du regretté général algérien Gaid Salah prétendent que l’Algérie prépare des opérations terroristes pendant la Coupe d’Afrique en Côte d’Ivoire. Les services de renseignement algériens seraient chargés de transporter environ un millier de terroristes depuis l’Algérie, déguisés en supporters de l’équipe nationale algérienne. Des centaines d’autres terroristes du Mali, du Tchad, de la Sierra Leone, voire des membres du Front Polisario, tenteraient de s’infiltrer parmi les supporters marocains pour semer le trouble, provoquer des conflits et commettre des actes de vol en leur nom.
Les sources ajoutent que l’isolement politique du régime algérien aurait conduit à la planification de représailles à travers le terrorisme, un domaine que l’Algérie maîtrise bien.
