Politique

Le général Chengriha rappelle aux Algériens ses crimes de la décennie noire (la mort ou l’esclavage)

Le véritable dirigeant de l’Algérie, le général Chengriha, tient à chaque occasion à rappeler au peuple algérien la décennie et en même temps le bienfait de la sécurité et de la stabilité dont il jouit grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui oblige le peuple algérien à accepter sa situation en toute ouverture et soumission, en effet, la question de revendiquer ses droits ne l’occupe plus car il en a perdu la capacité à cause de la peur qui a été implantée en lui, en plus de l’ignorance qui a été appliqué en lui, alors l’ignorance est devenue compagne de sa peur, et l’audace est devenue hors de sa portée, ainsi, il a perdu son existence dans son sens général, car la nature de la vie, qui le pousse toujours à souffrir, augmente l’intensité de ce qu’il est en lui et ne contribue pas à l’extraire de son amertume, et le peuple Algérien porte le poids de ce dans quoi il se trouve car il s’est rendu et a décidé à l’unanimité d’embrasser la soumission et l’obéissance au général Chengriha.

D’un côté la stabilité et de l’autre l’exigence d’une vie décente et de l’égalité, c’est pourquoi les généraux, dirigés par le général Chengriha, ont semé la peur et l’ignorance dans la société au point qu’elle a perdu la capacité de faire preuve d’audace et de remettre en question son sort et sa vie, de sorte qu’elle est devenue régie par les conditions dans lesquelles elle vit, et les individus ont été contraints d’accepter leur vie malgré leur volonté, et en même temps ils sont tenus d’aimer leur pays et doivent être prêts à le défendre si nécessaire, c’est l’amère réalité de l’Algérie, où l’amour du pays est devenu une partie de la foi du peuple, et l’amour des bonnes choses du pays est devenu une partie de la foi des généraux, et le patriotisme est devenu une doctrine que le peuple doit adopter, et cette stratégie mise en place a réussi pour contrôler le peuple.

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Alors comment des individus peuvent-ils être fiers d’un pays dans lequel même les conditions de vie les plus simples n’existent pas ? Dans notre société, la réponse devient positive parce que les individus n’ont pas assez d’audace pour revendiquer des droits et des conditions de vie, et ils n’ont pas assez de conscience pour reconsidérer la nature de leur vie, ils n’ont pas ce courage à cause de la peur qui est ancrée en eux et à cause de la soumission dans laquelle ils ont grandi, il est donc devenu improbable que ces individus abandonnent leur patrie, même si celle ci ne leur garantit rien qui puisse les aider avec l’amour qu’ils ont pour elle, ces individus n’aiment leur pays que parce que c’est leur patrie, mais qu’ils l’aiment pour ce que ce pays fait pour eux est une autre question, c’est une question qui ne correspond pas à leur réflexion, peut-être cet amour que ces individus ont pour leur pays est un pur amour parce qu’ils l’aiment, et cela suffit, mais ce que les généraux ont oublié, c’est quand ces citoyens arrivent à un stade de désespoir et des pensées suicidaires, ils brûlent tout autour d’eux parce qu’ils n’ont tout simplement plus rien à craindre.

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