Après deux ans d’affrontements entre le peuple algérien et le régime des généraux, les citoyens algériens doivent prêter serment pour continuer la lutte contre la dictature afin de réaliser sa revendication de l’état de droit et de la loi avec le départ des symboles de l’ancien régime.
Les manifestants ont de nouveau défilé dans les rues de divers Wilayas du pays pour demander un changement fondamental du régime et la libération des prisonniers d’opinion et des détenus politiques, alors qu’ils brandissent des slogans et lèvent des banderoles appelant au départ de tous les symboles de l’ancien régime, y compris le dirigeant du pays, le général Chengriha …
Aujourd’hui, si nous retrouvons le souvenir des manifestations, nous constaterons que les généraux ont d’abord essayé de se tenir devant les revendications du peuple, et quand ils n’ont pas pu, ils l’ont adopté à leur manière. Cet acte a été répété à plusieurs reprises depuis la revendication d’abandonner le cinquième mandat du président déchu à la demande de renversement du président, autant de demandes que les généraux avaient auparavant rejetées et accusées les responsables de ces revendications de travailler pour des ennemis étrangers, et pour semer le chaos et la ruine dans le pays avant qu’il ne revienne et ne l’adopte, et cela ne sera pas surprenant à l’avenir, mais après le retour de l’élan aux marches populaires et le Hirak, les généraux se retireront inévitablement de leurs accusations et proposeront une nouvelle initiative de contournement qui maintient la situation telle qu’elle est afin que le pays continue dans le même cercle fermé dans lequel il est entré et n’a pas pu trouver une issue. Alors, la lutte aujourd’hui en Algérie entre deux forces, celle de la pression de la rue, mais malheureusement, cette force n’a pas encore produit une véritable légitimité révolutionnaire sur le terrain comme dans les pays arabes pour pouvoir négocier et plaider pour les exigences de la révolution et la force de l’establishment militaire, qui est une force régulière structurée avec une longue histoire de répression du peuple, dont le dernier est les massacres de la décennie noire, c’est pourquoi la solution est aujourd’hui entre les mains du peuple et les hommes libres de l’armée pour renverser le tyran Chengriha et libérer l’Algérie des griffes de la dictature.
