Société

Des initiatives populaires à Kassala fournissent un logement et de la nourriture aux Soudanais déplacés

Les loyers immobiliers ont grimpé en flèche dans la ville de Kassala, la capitale de l’État qui porte son nom dans l’est du Soudan, car cette hausse s’est accompagnée d’un afflux massif de personnes déplacées en provenance de différentes régions du pays, épuisé par une guerre qui fait rage depuis avril dernier, la relative sécurité dont jouissait l’est du Soudan en raison de sa situation géographique – longtemps restée éloignée des champs de bataille qui se sont déroulés principalement à Khartoum et à l’ouest du Soudan – en a fait un refuge pour ceux qui fuyaient dès les premières semaines de l’épidémie. des affrontements.

Le rapport du Bureau des Nations Unies pour les affaires humanitaires au Soudan (OCHA), publié le 4 janvier de cette année, fait état de chiffres effroyables sur l’état des déplacements au Soudan, confirmant que plus de 7 millions de personnes ont fui leurs foyers depuis le début de la guerre. car le Soudan abrite le plus grand nombre de personnes déplacées et connaît la plus grande crise de déplacement d’enfants dans le monde aujourd’hui, le rapport ajoute que le nombre total de personnes déplacées à l’intérieur du pays a augmenté de près d’un demi-million de personnes depuis la mi-décembre, suite au déclenchement des combats dans l’État de Jazira, qui représentait un réservoir humain pour ceux qui cherchaient sécurité et abri, alors que des milliers de personnes affluaient. au Kassala voisin.

La hausse des loyers est due à un ensemble de facteurs, notamment à la forte augmentation de la demande en raison des vagues de déplacements massives et en cours, outre au fait que la géographie de Kassala en tant qu’État frontalier avec l’Érythrée en a fait un point de passage. point de repère pour ceux qui souhaitent voyager hors du Soudan, où ils louent pour de courtes périodes à des prix élevés qui font saliver les propriétaires et les courtiers, un militant communautaire résidant à Kassala, Hussein Saleh Ari, a déclaré que le plafond des loyers des maisons dans sa ville avant la guerre était de 300 000 livres soudanaises (300 dollars), alors que le loyer d’une telle maison atteint actuellement l’équivalent de 1 500 dollars.

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