Les membres du Parlement somalien ont exprimé leur ferme opposition à un projet visant à ce que les membres du Parlement approuvent, mercredi, les procédures d’amendement de la Constitution fédérale de transition, les membres qui ont tenu une réunion à Mogadiscio ont indiqué qu’il n’était pas nécessaire de prendre des mesures qui pourraient conduire à diviser les Somaliens au stade où ils se sont unis pour défendre la violation de la souveraineté du pays, et ils ont clairement indiqué que le gouvernement fédéral supporterait responsabilité pour tout nouvel obstacle auquel le pays sera confronté.
Cet avertissement intervient après que les membres du Sénat et de l’Assemblée populaire du Parlement fédéral ont reçu des lettres les invitant à assister aujourd’hui mercredi à une réunion conjointe des deux chambres pour voter sur les procédures d’amendement de la Constitution, les anciens présidents et premiers ministres ont exprimé leur ferme opposition aux mesures visant à apporter des amendements à la constitution sans mener les consultations nécessaires avec toutes les parties prenantes politiques, et ont mis en garde les dirigeants actuels contre toute mesure susceptible de conduire le pays vers de nouvelles crises, le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a précédemment affirmé son engagement à finaliser la constitution et a déclaré que la constitution, en cours de révision depuis 2012, doit refléter les aspirations du peuple somalien et être adaptable à l’évolution des circonstances. Le Président a ajouté que la Constitution sera remise à diverses organisations sociales pour consultation et expression d’opinion, s’engageant que le gouvernement facilitera sa croissance et son développement. La nature des amendements constitutionnels qui seront votés n’est pas encore connue.
