Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a annoncé lors d’une conférence de presse conjointe tenue avec le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan que son pays fournirait 400 millions de dollars pour soutenir la lutte contre l’extrémisme, dans ses déclarations, Blinken a souligné que la Côte d’Ivoire est considérée comme un « pays leader en Afrique de l’Ouest », soulignant qu’elle est un allié essentiel des États-Unis, aux côtés d’autres pays africains, dans la lutte contre le terrorisme.
Blinken a salué la position de la Côte d’Ivoire sur le coup d’État au Niger l’année dernière et son approche visant à « parvenir à la sécurité ensemble » en investissant économiquement dans la lutte contre l’extrémisme dans les régions du nord frontalières du Mali et du Burkina Faso, le diplomate américain, aux côtés de Ouattara, a déclaré : « Je dois saluer l’approche adoptée par la Côte d’Ivoire, en travaillant avec et en écoutant les communautés locales, et en veillant à ce que ses forces de sécurité comprennent les besoins et les préoccupations des communautés locales. » Ajoutant : « Je pense que cela pourrait servir de modèle très fort pour d’autres pays», la Côte d’Ivoire n’a pas connu d’attaque terroriste majeure sur son territoire depuis deux ans, malgré un environnement turbulent. Le pays, comme ses voisins bordant le golfe de Guinée, à savoir le Togo, le Ghana et le Bénin, s’inquiète de l’expansion des conflits extrémistes sur son territoire depuis la région du Sahel, à cet égard, Blinken a promis de renforcer la coopération avec la Côte d’Ivoire, évoquant la formation de ses forces de sécurité. Il a déclaré que son pays fournirait 45 millions de dollars supplémentaires aux pays d’Afrique de l’Ouest dans le cadre d’un plan de lutte contre l’instabilité, portant le financement total du programme lancé il y a un an à environ 300 millions de dollars.
Il a souligné que les États-Unis, en particulier à l’époque du président américain Joe Biden, sont attachés aux questions de partenariat avec les pays africains, et que Washington « continue d’investir dans le continent africain pour contrôler le sida et d’autres maladies », et qu’une compréhension est en cours d’élaboration pour faciliter les opérations d’investissement en Côte d’Ivoire.
