Société

Des manifestants kenyans exigent la fin du fémicide et appellent à une action urgente

Au Kenya, des manifestants, dont Catherine Syokau, une femme handicapée, se sont rassemblés contre le fémicide, mettant l’accent sur l’égalité des droits pour les femmes, en particulier pour celles qui sont plus vulnérables en raison de leur handicap, Esther Passaris, représentante parlementaire des femmes, a plaidé en faveur d’accusations d’infractions sexuelles fondées sur le sexe ne pouvant pas donner lieu à une libération sous caution, appelant à la création de normes locales.

Eric Theuri, président de la Law Society of Kenya, a souligné le jugement du pays basé sur la manière dont il protège les faibles et les vulnérables, soulignant la nécessité de garanties juridiques pour les femmes, les manifestations, stimulées par les meurtres récents de plus d’une douzaine de femmes, étaient les plus grandes manifestations anti-féminicide au Kenya, les manifestants portant des T-shirts portant les noms des victimes, à Nairobi, la circulation a été interrompue alors que les manifestants exigeaient la fin de la violence contre les femmes, exprimant leur hostilité envers Passaris pour son inaction perçue.

Le président de la Law Society of Kenya a affirmé que la lenteur du processus judiciaire exacerbe la violence sexiste, invoquant le manque de juges et de ressources.

Les rapports indiquent qu’au moins 14 femmes ont été tuées cette année, et les cas de féminicide ont atteint 500 entre 2016 et 2023, car de nombreux incidents ne sont pas signalés. Des cas notables concernaient des femmes tuées dans des hébergements Airbnb, ce qui a suscité des appels à une action urgente contre la violence sexiste.

 

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