Dans une tentative de sauver l’accord entre l’administration du président américain Donald Trump et le Soudan, deux sources ont déclaré que l’administration avait fait une offre de payer 700 millions de dollars d’argent américain aux familles des victimes du 11 septembre, en échange de l’abandon de leur droit de poursuivre le pays africain dans cette affaire. .
Les deux sources ont indiqué, selon le site, que l’équipe d’avocats des plaignants avait demandé environ 4 milliards de dollars, une somme énorme rejetée par l’administration et les républicains au Sénat, ajoutant que les négociations, qui n’avaient pas été rapportées auparavant, se sont poursuivies jusqu’à vendredi soir (heure locale).
Cette affaire ajoute au retard dans ce dossier dans les couloirs de la politique américaine, car il est supposé que le Soudan sera officiellement retiré de la liste américaine des pays parrainant le terrorisme dans les jours, mais l’étape est toujours en attente de l’immunité juridique nécessaire dans les cas liés aux attaques précédentes, ce qui nécessite Une loi fait actuellement l’objet d’intenses négociations au Congrès américain.
Le 19 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé que Khartoum serait retiré de la liste, supprimant ainsi les sanctions qui entravent les investissements internationaux.
Cette décision fait partie d’un accord qui prévoit que le Soudan verse 335 millions de dollars d’indemnisation aux familles des victimes des attentats commis par << Al-Qaïda >> en 1998 contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, qui ont entraîné la mort de plus de 200 personnes, au motif que les autorités soudanaises abritaient à l’époque le chef de l’organisation Oussama Ben Laden.
Le 23 octobre, les autorités soudanaises ont accepté de normaliser les relations avec Israël, tandis que le président américain a informé le Congrès du retrait du Soudan de la liste noire, le 26 octobre.
La loi prévoit un délai de 45 jours à compter de la date de notification, pendant lequel le Congrès peut suspendre la décision présidentielle. Mais le délai expire cette semaine et il n’y avait aucun obstacle à l’approbation de la décision.