En Algérie, les généraux ont investi des millions de dollars des fonds publics dans des influenceurs des réseaux sociaux, qu’ils soient arabes ou étrangers, dans le but de redorer l’image du pays, voire d’attirer des touristes prêts à dépenser pour leur séjour et leur voyage. Cependant, malgré ces efforts de propagande, peu de visiteurs ont afflué vers l’Algérie l’année dernière. Au contraire, de nombreux pays ont émis des avertissements à leurs citoyens contre toute visite dans le pays.
Cette réticence des touristes s’explique en partie par la persistance du phénomène de vol à l’encontre des citoyens et des travailleurs étrangers en Algérie. Malgré les arrestations récentes de groupes de voleurs, que ce soit en flagrant délit ou après coup, notamment dans les ruelles historiques d’Alger ou dans les rues d’Oran, ce fléau continue de menacer le secteur du tourisme. Les généraux, conscients de l’importance de ce secteur en cas de baisse des revenus pétroliers et gaziers, tentent en vain d’enrayer ce phénomène.
Les actes de vol ne se limitent pas à la capitale, mais touchent désormais toutes les villes côtières. Récemment, un travailleur chinois a été victime d’un vol de téléphone près d’une maison de prostitution à Tipaza. Grâce aux cris de la victime, l’agresseur a été appréhendé par une patrouille de police en intervention. Cet incident n’est malheureusement pas un cas isolé, car des centaines d’autres cas de harcèlement et de tentatives de viol à l’encontre d’étrangers ont été recensés. En Algérie, c’est la loi de la jungle qui prévaut.
